l’Ukraine et la Russie continuent de jouer à un jeu dangereux de chat et de souris. Le dernier épisode de cette saga géopolitique s’est déroulé lorsque l’Ukraine a lancé une attaque de missile sur le pont de Chongar, un lien vital entre la Crimée et le reste de la Russie. Le missile en question, un Storm Shadow fourni par les Britanniques, a frappé le pont, provoquant des dégâts considérables.
Le pont de Chongar, surnommé “la porte de la Crimée“, est l’un des rares ponts reliant la Crimée, annexée par la Russie en 2014, au reste du pays. Cette attaque a donc non seulement endommagé une infrastructure clé, mais a également envoyé un message fort à la Russie. C’est comme si l’Ukraine avait frappé à la porte de la Russie avec un marteau britannique, en disant : “Nous ne sommes pas impuissants”.
En réponse à cette attaque, la Russie a menacé de frapper les “centres de décision” de l’Ukraine. Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a averti l’Ukraine d’une “réplique immédiate” si Kiev attaquait la Crimée avec des missiles occidentaux. Il semble que la Russie soit prête à riposter, et pas seulement sur le champ de bataille. Les “centres de décision” pourraient inclure des installations militaires, des centres de commandement et de contrôle, et peut-être même des centres politiques.