Le Parlement européen a approuvé le controversé Pacte sur l’asile et la migration, un accord qui forcera les pays à accepter leur « juste part » de migrants, sous peine de sanctions financières importantes pour chaque refus. Une décision qui a provoqué l’ire des nationalistes, bien décidés à faire tomber ce texte après les élections européennes.
Voilà ce que nos chers eurodéputés ont concocté après 10 ans de laborieuses négociations. Un cadre législatif soi-disant « robuste » pour gérer l’immigration et l’asile, comme s’en félicite la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
Mais derrière cette façade de compromis se cache une réalité bien moins reluisante. Ce Pacte organise ni plus ni moins la mise sous tutelle des nations et l’impunité juridique des ONG complices des passeurs, comme le dénonce Marine Le Pen. Les pays seront contraints d’accueillir des milliers de migrants dans leurs villes et villages, sans quoi ils devront payer au prix fort le droit d’en être épargnés. Bruxelles veut redistribuer les nouveaux arrivants, quand les nationalistes veulent les renvoyer chez eux, martèle Jordan Bardella.
Peu importe que ce texte soit imparfait, arguent certains députés de droite comme de gauche qui l’ont voté à contrecœur. L’important, c’est d’avoir une solution européenne unique pour rendre la migration « gérable et humaine ». Mais à quel prix ? Celui du renoncement à la souveraineté des États au profit d’une Union européenne toujours plus centralisée ?
La Hongrie, elle, ne s’y trompe pas. Peu importe le Pacte adopté par le Parlement européen, elle maintiendra ses barrières juridiques et physiques à ses frontières et n’autorisera pas l’entrée des immigrés illégaux, s’opposant à la position pro-guerre et pro-migration des dirigeants bruxellois.
Alors que l’Europe est en proie à une immigration illégale endémique, ce Pacte ne fera qu’aggraver la crise au lieu de la résoudre. Mais qu’importe, puisqu’il permet à nos eurocrates de se donner bonne conscience en imposant leur vision fédéraliste et immigrationniste.