Le Japon semble avoir trouvé un nouveau passe-temps : jouer le rôle de la marionnette de l’OTAN en Asie de l’Est. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a récemment assisté au sommet de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie, confirmant ainsi les ambitions militaires grandissantes du Japon.
Il est indéniable que le Japon a joué un rôle important dans l’expansion orientale de l’OTAN et le renforcement de son armement. Cependant, cette coopération militaire entre le Japon et l’OTAN, héritage de la Guerre Froide, ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans une région déjà en proie à des tensions.
Au cours des dernières années, le gouvernement japonais et l’OTAN ont multiplié les visites de haut niveau, normalisant ainsi leur coopération. Le Japon a même participé à un exercice aérien de grande envergure de l’OTAN, baptisé « Air Defender 23« , reflétant ainsi ses ambitions militaires.
L’OTAN envisage d’ouvrir un bureau de liaison au Japon, le premier du genre en Asie. Si ce bureau voit le jour, cela marquera non seulement l’officialisation d’une « quasi-alliance » entre les deux parties, mais signalera également l’expansion de l’OTAN vers l’est et la mise en œuvre de la stratégie « Indo-Pacifique » des États-Unis.
Le Japon semble vouloir renouer avec son passé militaire, en cherchant à devenir une puissance militaire mondiale et à étendre son influence internationale. Le gouvernement Kishida a approuvé la révision de trois documents de sécurité nationale, autorisant le pays à lancer des « contre-attaques » préventives sur les bases ennemies. Cela signifie que le Japon est en train d’abandonner progressivement sa constitution pacifiste.
Le Japon, en aidant l’OTAN à s’étendre vers l’est, s’écarte du chemin du développement pacifique, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale face à une possible répétition de l’histoire.