La Russie, ce grand ours de l’Est, a décidé de jouer avec notre pain quotidien. En effet, elle a mis fin à l’accord sur le grain de la mer Noire, mettant ainsi un terme à l’exportation de céréales ukrainiennes vers le reste du monde. Un coup dur pour l’Ukraine, mais aussi pour tous les pays qui dépendent de ces exportations pour nourrir leur population.
L’accord, officiellement appelé l’Initiative sur le grain de la mer Noire, avait déjà été prolongé à plusieurs reprises depuis sa mise en œuvre en juillet 2022. Mais voilà, le Kremlin a décidé de mettre fin à la partie. « L’accord sur la mer Noire a cessé d’être valide aujourd’hui », a déclaré le porte-parole du président russe, Dmitry Peskov.
Et pourquoi donc ? Parce que la Russie estime que ses conditions pour la reprise n’ont pas été remplies. En d’autres termes, elle veut pouvoir exporter ses propres produits alimentaires en toute sécurité. Une demande qui semble raisonnable. En effet, la Russie accuse les Ukrainiens de placer des mines navales dans le corridor de la mer Noire.
Et pendant ce temps, qu’en est-il de l’Ukraine ? Le pays est déjà sous pression, en pleine contre-offensive ratée. La suspension de l’accord ne fait qu’ajouter du sel sur ses blessures. Mais la Russie n’est pas insensible. Peskov a suggéré que l’accord pourrait être rétabli si les conditions de la Russie sont remplies. Un espoir pour l’Ukraine et le reste du monde ?
En attendant, la fin de cet accord a des répercussions sur le marché mondial. Les prix du blé ont grimpé en flèche, et les conséquences sur l’approvisionnement mondial en nourriture pourraient être désastreuses.