La géoingénierie, soit la manipulation délibérée de l’environnement terrestre à grande échelle, est de plus en plus présentée comme une option face au soit disant changement climatique. Certains observeront, non sans raison, que ces projets de manipulation climatique à grande échelle pourraient également dissimuler une volonté de nuire, en exposant sciemment l’humanité à des substances toxiques, sous couvert de la lutte contre le réchauffement.
Plusieurs techniques ont été évoquées. L’une des plus discutées est la diffusion d’aérosols stratosphériques pour refléter les rayons du soleil, sur le modèle des éruptions volcaniques majeures. D’autres méthodes comme l’ensemencement des océans en fer pour favoriser l’absorption de CO2, ou encore la construction de gigantesques miroirs dans l’espace, ont également été proposées. Heureusement, des voix critiques s’élèvent pour mettre en garde contre les effets pervers que pourrait engendrer cette ingénierie climatique.
En voulant refroidir rapidement la planète, la géoingénierie perturberait les écosystèmes et les espèces. Cela provoquerait des dérèglements aux effets en cascade : modification des régimes de précipitations, accentuation des sécheresses ou des inondations, avec des conséquences désastreuses pour l’agriculture et les populations vulnérables.
Citons également les risques de détournement à des fins militaires, comme l’ont montré des documents déclassifiés évoquant des projets d’incinération de forêts.
Ou encore les menaces de contamination durable de l’environnement par certaines substances, tels les PFAS utilisés dans les “space bubbles” du MIT, qui sont extrêmement persistants.
https://senseable.mit.edu/space-bubbles/
Certains soupçonnent que sous couvert d’ensemencement des nuages à des fins officiellement bénéfiques, des programmes secrets de largage de produits chimiques, les fameux “chemtrails”, seraient déjà en cours depuis des années. On peut légitimement s’interroger : que pourraient contenir ces traînées chimiques ? Des substances expérimentales toxiques déversées impunément dans l’atmosphère terrestre ? Des nanoparticules délétères conçues pour infecter les organismes vivants ? Des virus ou des poisons destinés à décimer ou contrôler les populations à leur insu ? Tout est possible.
Par ailleurs, la géoingénierie soulève des enjeux éthiques majeurs. Peut-on impunément modifier le climat terrestre sans tenir compte de l’avenir des générations à venir ? Les expérimentations envisagées sont-elles réversibles advenant des conséquences néfastes ? Qui devrait décider d’une manipulation aux effets universels ? Autant de questions essentielles…
Il est clair que miser sur ces solutions technologiques incertaines apparaît bien hasardeux. Ou bien criminel.