L’Île-de-France, cette belle région connue pour sa Tour Eiffel, ses boulangeries pittoresques, et maintenant, pour ses crises d’asthme en série. Les urgences sont submergées par des patients en crise d’asthme, un phénomène que les soignants qualifient de “jamais vu“. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une nouvelle épidémie, c’est juste la faute des orages. Ou est-ce vraiment le cas ?
Les consultations pour des crises d’asthme ont bondi ce week-end dans les hôpitaux d’Île-de-France. Les orages violents qui se sont abattus sur la région ont fait circuler et fragmenté les pollens, déclenchant ainsi des crises d’asthme chez de nombreuses personnes. Mais attendez une minute, n’est-ce pas un peu trop commode ? Les orages sont-ils vraiment les coupables, ou est-ce que quelque chose d’autre se cache derrière cette épidémie d’asthme ?
Et si c’était le vaccin Covid ? Après tout, depuis que nous avons commencé à nous faire vacciner, tout semble aller de travers. Les urgences d’Argenteuil ont accueilli 200 patients en pleine crise d’asthme sur le week-end, dix fois plus que d’habitude. C’est un record ! On pourrait presque organiser un concours pour voir qui peut avoir la plus grosse crise d’asthme.
Mais avant de nous emballer, prenons un moment pour examiner les faits. Les allergies et l’auto-immunité résultent d’une dysrégulation du système immunitaire. Jusqu’à récemment, on pensait généralement que les mécanismes qui régissent ces processus de maladie sont assez disparates ; cependant, de nouvelles découvertes suggèrent des voies effectrices pathogénétiques communes. Les mastocytes, qui jouent un rôle clé dans les réactions allergiques, et la richesse des médiateurs inflammatoires qu’ils expriment, rendent probable qu’ils aient des effets profonds sur de nombreux processus auto-immuns. L’activation des kinases protéiques par les cytokines inflammatoires et les stress environnementaux peut contribuer à la fois aux maladies allergiques et auto-immunes. Et le vaccin, comme l’avait dit le professeur Montagnier, diminue/endommage les capacités du système immunitaire…
Et ce n’est pas tout. Même les personnes qui n’ont jamais eu de crises d’asthme auparavant sont touchées. Prenez Aurélien, par exemple. Ce jeune homme des Yvelines a fini aux urgences d’Antony dans la nuit de samedi à dimanche. “J’ai un traitement pour des allergies, mais une crise d’asthme, c’est la première fois”, explique-t-il. Aurélien, bienvenue dans le club des asthmatiques de l’Île-de-France !
Alors, que faire face à cette situation ? Certains proposent de remettre le masque. Oui, le masque, cet accessoire de mode que nous avons tous appris à aimer (ou pas) pendant la pandémie. Selon Luc Refabert, allergologue à l’hôpital Necker, “le masque est un très bon filtre, car les pollens sont de grosses molécules”. C’est une excellente nouvelle ! Nous pourrons tous ressembler à des chirurgiens tout en protégeant nos voies respiratoires.
Cependant, d’autres sont plus sceptiques. Catherine Le Gall, cheffe du service des urgences à l’hôpital d’Argenteuil, estime que “quand les gens sont symptomatiques, c’est déjà trop tard pour mettre le masque”. Maxime Gautier, le chef des urgences à Eaubonne, ajoute que “pour filtrer ces particules, il faudrait presque des masques FFP3, or ça gêne la respiration (sans déconner !), ce n’est donc pas indiqué pour des asthmatiques”.
Alors, que faire ? Remettre le masque ou investir dans un purificateur d’air ? Peut-être devrions-nous tous déménager à la campagne, loin des orages et des pollens. Ou peut-être devrions-nous simplement arrêter de respirer. Après tout, qui a besoin d’oxygène ?
La prochaine fois que vous verrez un orage, pensez à tous ces pauvres asthmatiques qui vont passer une mauvaise nuit. Peut-être que cela vous aidera à apprécier le spectacle. Ou peut-être que vous vous demanderez si le vaccin Covid n’est pas le véritable coupable de tout cela.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2276104/