Tim Gurner, le milliardaire promoteur immobilier, a jeté un pavé dans la mare. Lors du sommet de l’Australian Financial Review, il a suggéré que le taux de chômage devait grimper pour “rappeler aux gens qu’ils travaillent pour l’employeur, et non l’inverse”.
Selon lui, une hausse du chômage est la solution aux problèmes de productivité qui entravent l’offre de logements et, par conséquent, la hausse des prix. La productivité est, pour Gurner, le principal obstacle à une offre de logements plus abondante. Il pointe également du doigt le système de planification de Sydney, qu’il juge trop rigide, et des taxes trop élevées qui compliquent le développement immobilier, menant à une “véritable crise locative”.
Gurner n’est pas un novice en matière d’immobilier. Sa carrière a démarré grâce à des prêts de son patron et de son grand-père. Mais cela lui donne-t-il le droit de tenir de tels propos ?
Les médias ont rapidement relayé ses déclarations. SBS, Yahoo News, HuffPost, pour ne citer qu’eux, ont souligné la polémique qu’elles ont engendrée. Certains voient en Gurner un PDG déconnecté de la réalité, tandis que d’autres estiment qu’il pourrait avoir raison. Ses propos ont, en tout cas, fait couler beaucoup d’encre.