Alors que les alarmistes du climat nous rabâchent sans cesse la “crise climatique” et la “sixième extinction de masse”, la Grande Barrière de corail, ce soi-disant symbole de la catastrophe environnementale, démontre une fois de plus leur exagération. En mai dernier, ces prédicateurs de l’apocalypse nous assuraient que ce joyau écologique de 2 300 km au large du Queensland était condamné, victime d’un “blanchissement massif” dû au réchauffement des océans. David Wachenfeld, scientifique en chef de l’Autorité de la Grande Barrière de corail, se lamentait, résigné à l’idée que “les événements inattendus sont désormais à prévoir”.
Cependant, un rebondissement spectaculaire est venu contredire les prophètes du désastre. Une étude récente de l’Australian Institute of Marine Science montre que la couverture corallienne s’est non seulement rétablie, mais qu’elle atteint désormais son plus haut niveau depuis 36 ans sur les deux tiers du récif. Rappelez-vous, en 2016, la Grande Barrière de corail était déclarée morte dans un article nécrologique publié par le magazine environnemental Outside. Comme si elle se moquait de ces prédictions funestes, la Grande Barrière de corail a prouvé qu’elle était loin d’être morte.
Les médias alarmistes, comme le Guardian, sont incapables de reconnaître cette réalité et de célébrer cette bonne nouvelle. “Le site du patrimoine mondial a encore une certaine capacité de récupération”, concèdent-ils du bout des lèvres, “mais la fenêtre se referme rapidement à mesure que le climat continue de se réchauffer”. Pourquoi ne pas simplement titrer : “La Grande Barrière de corail ridiculise les prédictions de sa mort, les scientifiques sous-estiment sa résilience”? Avec seulement 36 années de données, il est impossible de comprendre les tendances à long terme.
Pour l’heure, les catastrophistes du climat devraient admettre leur erreur et constater que, comme les prédictions d’Al Gore sur la fin des neiges du Kilimandjaro en 2020, la nature continue de défier leurs sombres prophéties.