Gabriel Attal : le charlatan de Bercy se rêve en Robin des Bois!

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Ce matin, Gabriel Attal a revêtu sa plus belle cape de chevalier blanc pour dévoiler son audacieux plan de lutte contre la fraude fiscale. Et quel plan ! Les ultra-riches et les multinationales sont dans le viseur, prêts à être traqués par les nouveaux héros de Bercy. Une hausse de 25% des contrôles fiscaux, voilà la menace brandie par notre moderne Robin des Bois. Prenez garde, chers ultra-riches, la chasse est ouverte !

Mais ce n’est pas tout ! Un service de renseignement fiscal va voir le jour, doté d’une centaine d’agents d’élite, prêts à traquer les grandes fraudes internationales. Parce que oui, il ne suffit pas de menacer, il faut aussi agir. Du moins, c’est ce que notre ministre semble vouloir nous faire croire.

Et voilà qu’apparaît cette nouvelle idée de génie, cette “sanction d’indignité fiscale“. Quoi de plus normal, après tout, que de priver les fraudeurs de leur droit de vote ? Et pourquoi pas de leur retirer leur permis de conduire, tant qu’on y est ? Les possibilités sont infinies…

Toutefois, on ne peut s’empêcher de se demander si tout cela n’est pas une simple ruse pour se donner bonne conscience auprès des gens de la classe moyenne. Car on le sait, les très riches ont de nombreuses astuces pour planquer leur argent dans des paradis fiscaux, loin de la portée de nos braves agents fiscaux. Ces mesures, aussi impressionnantes soient-elles, ne risquent-elles pas de n’être que de la poudre aux yeux ?

En parallèle, alors qu’on brandit l’épée de Damoclès au-dessus des ultra-riches, on promet d’alléger la pression sur le “petit contribuable“. Une stratégie habile pour attirer les classes moyennes, qui pourraient être tentées par l’extrême droite. Mais cette promesse ne serait-elle pas, elle aussi, qu’un simple leurre?

Finalement, tout cela ressemble fort à une pièce de théâtre, où chacun joue son rôle à la perfection. Les ultra-riches dans le rôle des méchants, le gouvernement dans celui du justicier. Et au milieu, le “petit contribuable”, spectateur impuissant de cette comédie.

Au final, ce grand spectacle de Gabriel Attal, moderne Robin des Bois, semble surtout être un feu d’artifice de promesses creuses. Est-ce que ce stratagème de Bercy n’est qu’une mascarade pour berner les classes moyennes, pendant que les ultra-riches continuent de siroter leurs cocktails dans les paradis fiscaux ? N’est-ce pas là une pantomime bien orchestrée pour nous détourner des vrais problèmes de notre système fiscal ? Peut-être que notre cher ministre devrait plutôt se demander si les vrais coupables ne se trouvent pas dans le miroir de son bureau doré à Bercy.

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