En France, la crise des factures d’électricité a pris une tournure inattendue. Des milliers de clients, déjà épuisés par la vie quotidienne, se retrouvent abasourdis par des factures de régularisation vertigineuses. Certains ont même eu le “privilège” de recevoir des factures allant jusqu’à 10 000 euros. Et le plus surprenant ? Ce n’est pas dû à une surconsommation, mais à la hausse des prix de l’énergie.
Prenons l’exemple d’Anthony et Elise. Ce couple, vivant au Havre avec leurs quatre enfants, a découvert une régularisation de 1 600 euros. Pour eux, c’est comme si un mois de salaire s’était évaporé en fumée. Et ils ne sont pas les seuls à exprimer leur désarroi. Sur les réseaux sociaux, les montants varient, mais la frustration est universelle.
Vincent Audigier, un autre client, a même pris l’initiative de créer un collectif pour lutter contre ces factures exorbitantes. Il a recensé de nombreux cas, certains devant payer 4 000 euros, d’autres 1 640 euros, et un malheureux 7 194 euros. La moyenne ? Autour de 2 500 euros.
Mais la France n’est pas le seul pays à faire face à cette crise. En Californie, l’État a décidé de baser les frais d’électricité des résidents sur leurs revenus. Une noble intention pour aider les plus démunis, mais qui a suscité la colère des plus riches. Pourquoi ? Parce qu’ils pourraient payer jusqu’à 500 $ de plus par an, tandis que ceux qui gagnent moins de 28 000 $ pourraient économiser jusqu’à 300 $.
Les résidents de Californie paient déjà parmi les tarifs d’électricité les plus élevés des États-Unis. Et pourquoi ? À cause des incendies de forêt, des panneaux solaires sur les toits et d’autres coûts que les entreprises de services publics répercutent sur les consommateurs. Les trois plus grandes entreprises de services publics de Californie ont même déclaré que cette charge basée sur le revenu était “urgemment nécessaire”.
La tendance est claire : que ce soit en France, en Californie ou ailleurs, les factures d’électricité augmentent, et cela ne semble pas près de s’arrêter. Les consommateurs, doivent s’attendre à des jours encore plus difficiles.