La précarité étudiante en France est un sujet qui ne cesse de faire couler de l’encre. En 2023, la situation semble s’aggraver, et les chiffres sont alarmants. Selon une étude menée par l’association Cop1, 50% des étudiants vivent avec moins de 100 euros par mois après avoir payé leur loyer et leurs charges. Imaginez-vous vivre avec si peu ? Mais attendez, ce n’est pas le pire. La moitié de ces étudiants survit avec moins de 50 euros en poche.
L’inflation, ce monstre économique, est pointée du doigt comme l’une des principales raisons de cette précarité. Les étudiants sont contraints de modifier leurs habitudes de consommation. Résultat ? Un étudiant sur deux a déjà supprimé un repas. Oui, ils ont faim. Et pour ceux en situation de précarité, ce chiffre monte à deux tiers.
Mais la nourriture n’est pas le seul problème. Trois quarts des étudiants ont dû limiter ou renoncer à l’achat de vêtements. Et que dire des produits d’hygiène ? 64% des étudiants ont déjà dû limiter ou renoncer à leur achat. Pour les étudiantes, la situation est encore plus critique : près d’un quart d’entre elles n’ont pas suffisamment de protections hygiéniques, malgré la distribution gratuite dans les universités.
Benjamin Flohic, le président de l’association Cop1 Solidarité, a sonné l’alarme sur Franceinfo, indiquant que les demandes d’aide ne cessent d’augmenter. Catastrophique, dit-il. Et il a raison.
- Loi 13 avril 2023 précarité étudiante restauration à tarif modéré
- Précarité : « Il est urgent d’émanciper les étudiants »
- Précarité étudiante : les demandes d’aide ne font qu’augmenter
- Lejdd