Bath, au Royaume uni, a décidé de s’attaquer à la pollution de l’air en punissant ceux qui ne peuvent pas se permettre des voitures plus récentes et plus propres. Le conseil municipal semble penser que faire payer plus cher les conducteurs de voitures plus anciennes les encouragera à opter pour des moyens de transport plus durables. Mais les personnes qui peuvent se permettre des voitures plus récentes et moins polluantes ne seront pas touchées par cette augmentation.
Donc, en gros, si vous êtes riche, vous pouvez continuer à polluer, mais si vous êtes pauvre, vous devez payer pour le privilège de respirer de l’air sale.
Et que dire des personnes atteintes de conditions médicales chroniques qui dépendent de leur véhicule pour se déplacer ? Le conseil municipal a-t-il pensé à elles ? Apparemment non. Le message est clair: si vous êtes pauvre et que vous avez une vieille voiture, vous êtes le problème. Pas les industries qui polluent massivement, pas les politiques d’urbanisme défaillantes, mais vous, citoyen ordinaire.
Cette mesure est donc une autre gifle pour les personnes à faible revenu qui sont déjà aux prises avec une multitude de défis. C’est une politique de classe déguisée en initiative environnementale, et elle mérite d’être critiquée.