Cocaïne : le blanc manteau qui engloutira nos sociétés

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Ah, la cocaïne, ce merveilleux fléau qui ravage nos contrées et nous conforte dans notre effondrement inéluctable. Ne vous y trompez pas, ce n’est pas la faute de cette innocente poudre blanche si notre société se noie dans un océan de lâcheté, de paresse et de démagogie. Non, la cocaïne n’est qu’un symptôme, un baromètre de notre naufrage collectif.

Il faut le dire, nous avons laissé la porte grande ouverte à cette calamité. Entre nos politiciens corrompus qui étalent leur vie privée sur les réseaux sociaux, l’affaire Palmade et les révélations de Gérard Fauré, l’abandon de l’éducation et la promotion de la dépravation, comment s’étonner que notre jeunesse se rue vers la cocaïne comme un naufragé vers une bouée de sauvetage ?

Dans un monde où les repères se désagrègent, où l’on célèbre l’instantanéité et la superficialité, la cocaïne est devenue notre meilleur ennemi. Elle nous rappelle, à chaque prise, à chaque overdose, à chaque règlement de compte, que nous avons renoncé à l’essentiel : l’amour, la culture, la spiritualité et la grandeur.

Alors, mes chers lecteurs, pendant que nous pleurons sur notre sort et notre société en déliquescence, levons nos verres – ou plutôt, nos pailles – à la cocaïne, ce miroir sans pitié qui reflète notre décadence. Car après tout, si nous sommes si prompts à nous enfoncer la tête dans la poudre, c’est peut-être que nous ne supportons plus de voir notre propre visage dans la glace.

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