Dans une démarche qui rappelle étrangement le roman dystopique “1984” de George Orwell, l’Ordre des Médecins Français a franchi une ligne en 2023. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a publié un rapport sur les “Pratiques de Soins Non Conventionnels (PSNC)” et leurs dérives, qui a suscité une vive réaction de la part de l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante (AIMSIB).
Le rapport du CNOM, loin d’être neutre, semble avoir une orientation claire : dénigrer les soins non conventionnels.
L’acupuncture, par exemple, est une médecine parfaitement conventionnelle en Chine.
Et l’homéopathie est reconnue en Inde. Pourtant, le CNOM semble vouloir restreindre la définition de la “médecine” aux pratiques occidentales conventionnelles.
Cette démarche du CNOM est perçue comme une attaque contre la diversité des pratiques médicales et une tentative de monopoliser le terme “médecine”. C’est une menace pour la liberté de choix des patients et une restriction de la diversité des soins disponibles. En outre, le rapport du CNOM semble ignorer le fait que de nombreux médicaments conventionnels ont été retirés du marché en raison de leur inefficacité ou de leur dangerosité.
Le CNOM semble oublier que la médecine est une science en constante évolution. Les pratiques non conventionnelles d’aujourd’hui peuvent devenir les traitements conventionnels de demain. Il est donc essentiel de maintenir une ouverture d’esprit et de ne pas rejeter en bloc les PSNC.
De plus, le rapport du CNOM semble ignorer le fait que de nombreux patients se tournent vers les PSNC parce qu’ils ne trouvent pas de soulagement dans la médecine conventionnelle. Ces patients ont le droit de chercher des alternatives et de choisir le type de soins qui leur convient le mieux.