Big Pharma : Chronique d’un Naufrage Annoncé

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L’industrie pharmaceutique est en crise. Derrière les success stories et les promesses de lendemains qui chantent, se cache une funeste réalité : celle d’un secteur au bord de l’implosion, victime de son propre modèle économique toxique.

Un modèle à bout de souffle

Pendant des années, les laboratoires ont surfé sur la vague des blockbusters, ces médicaments vedettes générant des milliards de dollars de chiffre d’affaires. Mais aujourd’hui, la machine s’est grippée. Les brevets expirent les uns après les autres, ouvrant la voie aux génériques bon marché. L’innovation est en berne, la productivité de la R&D en chute libre. Pour ne rien arranger, les coûts explosent. Développer un nouveau médicament coûte en moyenne 2,3 milliards de dollars et prend plus de 7 ans. Des investissements colossaux que les laboratoires peinent à rentabiliser, d’autant que la pression sur les prix ne cesse de croître. Et comme si cela ne suffisait pas, l’industrie pharmaceutique doit faire face à une pénurie de talents, notamment dans le digital, ainsi qu’à des risques croissants : scandales sanitaires à répétition, durcissement réglementaire…

Les vaccins à ARNm : un mirage ?

C’est dans ce contexte morose qu’est survenue la pandémie de Covid-19. Une aubaine inespérée pour les laboratoires, qui ont vu dans les vaccins à ARN messager une opportunité de redorer leur blason et de renflouer leurs caisses. Présentés comme une avancée révolutionnaire, ces vaccins ont été développés et commercialisés en un temps record. Mais voilà qu’aujourd’hui, des études pointent du doigt leurs effets secondaires potentiels : troubles menstruels, réactions allergiques, syndrome pseudo-grippal, myocardites … Officiellement, les laboratoires s’inquiètent de ces signaux alarmants. Mais en coulisses, certains y voient surtout une opportunité de créer de nouveaux marchés. Car qui dit nouveaux problèmes de santé, dit nouveaux clients potentiels. Une logique cynique qui en dit long sur les dérives d’une industrie obnubilée par le profit.

Un modèle économique à repenser d’urgence

Au fond, le cas des vaccins à ARNm illustre parfaitement les travers du modèle économique de Big Pharma. Un modèle basé sur la création de nouveaux marchés à tout prix, quitte à jouer avec la santé des populations. Car ne nous leurrons pas : l’objectif premier des laboratoires n’est pas de soigner, mais bien de générer du profit. Tant que ce modèle toxique perdurera, on peut s’attendre à voir fleurir de nouveaux scandales sanitaires. Des médicaments retirés du marché après des années de commercialisation, des effets secondaires dissimulés, des études biaisées… Autant de dérives qui ternissent l’image d’une industrie censée œuvrer pour le bien commun.

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