Alors, accrochez-vous bien, parce que ça devient sérieux. Jean-Noël Barrot, un politicien français, a sorti quelques mesures pour « sécuriser » notre vie numérique. Sauf que, entre nous, ça ressemble plus à un plan pour nous espionner H24.
Premier truc sur la liste : les navigateurs devront filtrer les sites malveillants. On parle de censure déguisée, les amis. ZDNet nous dit que ça pourrait toucher à la liberté d’expression. En gros, Big Brother veut savoir ce que vous regardez en ligne.
Ensuite, il y a ce truc appelé JONUM, pour les jeux en ligne. Village de la Justice nous explique que l’État veut mettre son grain de sel dans nos parties en ligne. Comme si on avait besoin de ça !
Troisième point, la « sensibilisation à la citoyenneté numérique ». Eduscol nous dit que ça concerne les parents et les élèves. En gros, ils veulent nous apprendre comment penser et agir en ligne. Merci, mais non merci.
Quatrième point, l’Arcom veut ouvrir plus de canaux pour lutter contre la désinformation. Selon Arcom, ils veulent décider ce qui est vrai ou faux. C’est quoi ce délire ?
Et pour finir, ils veulent plus de transparence sur la sécurité des données et l’empreinte environnementale des fournisseurs de cloud. OXACLOUD nous dit que c’est pour notre bien. Ouais, ouais, on connaît la chanson.
Alors, on en est là, hein ? Des mesures qui, sous couvert de nous « protéger », nous placent sous la loupe d’un Big Brother numérique. C’est carrément flippant. On parle de filtrer nos recherches, de contrôler les jeux en ligne et même de décider ce qui est de la « bonne » ou de la « mauvaise » information. C’est quoi la prochaine étape ? Installer des caméras chez nous ? …
Franchement, ça sent le roussi. On dirait que l’État veut mettre son nez partout, et ça, c’est un pas de géant vers une dictature numérique. Vous vous imaginez, là, à devoir réfléchir à deux fois avant de cliquer sur un lien ou de partager une info ? C’est un coup à devenir parano, non ?