Netflix et son show phénoménal “Nouvelle École” font les choux gras de la presse à scandales. Et non, pas pour les exploits lyricistes de Yuz Boy, le champion couronné de la deuxième saison. Mais pour une raison plus sombre, un peu trop glauque pour être chantée dans un rap festif.
Ce jeudi matin, une jeune femme du nom de Capucine (nom modifié pour protéger l’identité) a balancé une bombe. Une bombe suffisamment dévastatrice pour ébranler les fans de Yuz Boy, et probablement plus loin encore, l’empire Netflix lui-même.
Yuz Boy, l’artiste, le prodige, est accusé de viol. Trois fois plutôt qu’une. Entre 2020 et 2021, Yuz Boy aurait, selon Capucine, outrepassé les limites du consentement.
Alors, nous avons le mot en “V”, le mot tabou que personne ne veut prononcer, et pourtant, il plane, comme une épée de Damoclès sur la tête de Yuz Boy.
La plainte, déposée en août 2022, précise des détails sordides. Et si on ne croyait que les chiffres, ces accusations pourraient presque être confondues avec les paroles décadentes d’un rap obscène. Des rapports sexuels non consentis à trois reprises, une IVG, un stress post-traumatique, les récits de Capucine sont criants de vérité.
Mais que dit Yuz Boy ? Via son avocate, Alissia Dexet, il clame son innocence. Enfin, il déclare n’avoir “rien à se reprocher”. Ce qui est moins un démenti qu’une pirouette légale. Une mélodie qui lui donne une marge pour danser jusqu’à ce que les enquêteurs décident du refrain de la vérité.
Netflix, de son côté, continue à jouer le refrain de l’ignorance. Ils n’étaient pas au courant de la plainte, affirment-ils. Ils ont fait leur travail de vérification lors de la sélection des candidats, insistent-ils. Mais la grande machine du divertissement ne s’arrête pas à chaque accusation, n’est-ce pas ?
Yuz Boy était absent de l’événement célébrant sa victoire mercredi soir. Hasard ou révélation, on laisse cela à votre appréciation. Les faits et chiffres restent à déterminer par une enquête en cours.
La vérité sortira, comme elle le fait toujours. Mais d’ici là, le rappeur et Netflix seront confrontés à l’écho incessant de ces accusations. Et nous, le public, nous continuerons à regarder (ou pas).