Au cœur d’une France bouleversée, l’icône de la jeunesse révoltée, le rappeur marseillais Jul, fait retentir sa voix pour dénoncer l’injustice d’une réforme des retraites impopulaire. Non sans une pointe d’ironie acerbe, il parvient à ridiculiser l’élite politique.
L’artiste, réputé pour sa plume acerbe et ses textes percutants, a dévoilé mercredi un nouvel extrait de son 28e projet intitulé “C’est quand qu’il s’éteint“. Il y critique ouvertement la décision du gouvernement de reporter l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Une audace à peine masquée par la ‘mélodie’ du morceau.
Dans “Entraînement”, Jul se dresse en défenseur du peuple en déclarant : “64 ans la retraite, il respecte pas l’peuple le gouvernement”. Il frappe ainsi au cœur d’une problématique centrale qui secoue la France depuis plusieurs mois.
Cette sortie intervient dans un contexte de forte contestation sociale, avec un peuple qui se sent de plus en plus trahi par ses représentants. De nombreux artistes et célébrités ont fait part de leur opposition à cette réforme, mais Jul est sans doute celui qui a réussi à toucher les cœurs et esprits avec sa dénonciation tranchante. Il ne fait pas que souligner l’injustice de cette réforme, il l’habille d’une robe de ridicule.
Tout comme SCH, un autre rappeur marseillais qui s’est exprimé sur le sujet, Jul utilise sa notoriété pour faire entendre la voix du peuple. Ils ont ainsi su mettre en lumière les préoccupations de millions de Français.
Leur musique devient un porte-voix pour ceux qui se sentent oubliés, écrasés par un système qui ne leur donne que des miettes. Par leurs paroles, ils donnent une voix à ceux qui ne sont pas entendus.
En utilisant sa plateforme pour amplifier la voix des opprimés, il a réussi à jeter un éclairage cru et sans fard sur une réalité que beaucoup préfèrent ignorer. Et c’est sans aucun doute un coup de maître.