L’affaire SNC-Lavalin, un scandale politique qui a ébranlé le Canada, est de retour sur le devant de la scène. Cette fois, c’est le Premier ministre Justin Trudeau lui-même qui est dans le collimateur de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour obstruction à la justice. Trudeau, qui se présente comme le champion de la transparence et de l’éthique, est maintenant soupçonné d’avoir manipulé la justice pour protéger une entreprise corrompue.
En 2019, l’ancienne procureure générale, Jody Wilson-Raybould, a accusé Trudeau d’avoir exercé des pressions sur elle pour qu’elle abandonne les poursuites contre SNC-Lavalin, une entreprise d’ingénierie impliquée dans des affaires de corruption. Trudeau, dans un acte de déni flagrant, a rejeté ces allégations. Cependant, le commissaire à l’éthique, Mario Dion, a contredit le Premier ministre, affirmant que Trudeau avait tenté d’influencer Wilson-Raybould pour favoriser les intérêts privés de SNC-Lavalin.
Le scandale a éclaté au grand jour lorsque l’organisation à but non lucratif Democracy Watch a déposé une demande d’accès à l’information. La réponse de la GRC a confirmé que Trudeau, ainsi que l’ancien ministre des Finances Bill Morneau et d’autres responsables gouvernementaux, font l’objet d’une enquête. C’est la première fois que la GRC confirme officiellement qu’elle enquête sur les allégations portées contre le Premier ministre.
Trudeau, dans un acte de défi, a renvoyé Wilson-Raybould de son poste de procureure générale après qu’elle a refusé de céder à ses pressions. C’est une manœuvre audacieuse de la part de Trudeau, qui semble croire qu’il peut manipuler la justice à sa guise. C’est un affront à la démocratie et un exemple flagrant d’abus de pouvoir.
La question qui se pose maintenant est de savoir jusqu’où Trudeau est prêt à aller pour protéger ses intérêts. Est-il prêt à sacrifier l’intégrité de la justice canadienne pour sauver sa peau ? …