Les studios américains semblent avoir atteint un nouveau sommet de cupidité, se livrant une bataille acharnée avec les scénaristes pour déterminer qui tirera le plus de profit des pauvres spectateurs égarés. Les négociations ayant échoué, une grève des scénaristes a débuté, plongeant Hollywood dans le chaos.
C’est un spectacle désolant que de voir ces studios et plates-formes comme Netflix et Disney, engagés dans un bras de fer avec les scénaristes qui réclament une hausse de leur rémunération. L’enjeu ? Les bénéfices générés par le streaming, évidemment.
Les auteurs se plaignent de salaires stagnants, voire en baisse, tandis que les studios récoltent des bénéfices astronomiques et augmentent les salaires de leurs dirigeants. Les scénaristes, se sentant lésés, ont donc décidé d’arrêter de travailler. Mais qui souffre vraiment de cette situation ? Le spectateur, évidemment.
Dans cette guerre de l’avarice, les studios et scénaristes semblent avoir perdu de vue l’essentiel : le cinéma et la télévision sont des moyens d’évasion, de divertissement et de réflexion pour le public. Au lieu de cela, ils se disputent des millions de dollars, laissant les spectateurs sans les émissions et les films qu’ils attendaient impatiemment.
Quelle triste époque pour le cinéma et la télévision, où les profits l’emportent sur la passion et la créativité. Espérons que cette grève éveillera les consciences et permettra un retour aux sources de l’art et du partage.