Mise à jour: Les résidents canadiens ont observé une immense colonne de fumée ressemblant à un “CHAMPIGNON NUCLÉAIRE” lorsque les incendies au Canada ont commencé. Les incendies naturels ne produisent PAS de véritable champignon nucléaire.
New York, la ville qui ne dort jamais, est maintenant la ville qui tousse sans cesse. Merci, Canada ! Les feux de forêt du Grand Nord ont transformé le ciel de la Grosse Pomme en une soupe orange toxique. Les New-Yorkais, habitués à la pollution de leur propre métropole, sont maintenant forcés d’inhaler les émanations de leurs voisins du nord.
Les chiffres sont alarmants. Selon AirNow, la plateforme en ligne du gouvernement américain, les indices de qualité de l’air à travers les cinq arrondissements ont atteint les 150 mardi. Ces niveaux sont considérés comme malsains pour tous, bien au-dessus des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le Département de la Conservation de l’Environnement de l’État de New York a émis une alerte sanitaire mardi pour New York, Bronx, Kings, Queens et Richmond. Les autorités ont conseillé aux résidents de limiter leur temps à l’extérieur, surtout ceux souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques.
Les feux de forêt canadiens, qui sont prévus pour durer jusqu’en août, ont déjà brûlé plus de 6,7 millions d’acres. Actuellement, 413 feux de forêt sont actifs dans presque toutes les provinces et territoires canadiens, et environ 26 000 personnes sont sous ordre d’évacuation.
La pollution de l’air par la fumée des feux de forêt s’aggrave également aux États-Unis. Des chercheurs de Stanford ont découvert que des millions d’Américains sont régulièrement exposés à la pollution par la fumée des feux de forêt à des niveaux rarement vus il y a seulement une décennie.
Les villes de l’ouest des États-Unis, avec des incendies de forêt de plus en plus graves, figurent parmi les zones les plus polluées par la pollution par les PM2.5, selon un rapport publié par l’American Lung Association plus tôt cette année.