Le Met Office, cet organisme toujours prompt à surprendre avec ses tours de passe-passe climatiques. L’année dernière, des modifications mineures ont été apportées à l’enregistrement de la CET. Rien qui ne devrait susciter l’alarme, pourrait-on penser. Cependant, lors de la révision de 2022, un changement troublant a été remarqué. L’été 1995, autrefois plus chaud que celui de 2018 de 0,1°C, a été relégué au second rang. Comment cela a-t-il été possible ? En abaissant la température de 1995 de 0,07°C et en augmentant celle de 2018 de 0,13°C. Un véritable tour de magie climatique.
En analysant le jeu de données complet, on remarque que les ajustements sont minimes jusqu’en 1970, sans motif apparent. Puis, comme par enchantement, les années 1970 à 2003 ont été refroidies de manière significative. Et tout aussi soudainement, les températures ont été ajustées à la hausse.
Le Met Office va sans doute présenter une excuse bien ficelée, mais il s’agit malheureusement d’une manipulation plus large des températures à l’échelle mondiale. Et cette manipulation va toujours dans le même sens : refroidir le passé et réchauffer le présent.
Ces ajustements subtils modifient la comparaison entre les températures actuelles et celles des années 1970, 80 et 90. Prenons l’exemple des étés 1995 et 2018. Avec l’été 1995 refroidi de 0,07°C, il est désormais à égalité avec l’été dernier, au lieu d’être plus chaud.
Et bien qu’il n’y ait pas de V1 pour l’été dernier, il est sûr que les températures V2 ont été gonflées de la même manière qu’en 2018, qui a été ajustée à la hausse de 0,13°C.
Cela met le Met Office dans une lumière défavorable. Cela jette une ombre sur le Met Office, le présentant comme un organisme qui semble plus enclin à manipuler les chiffres qu’à présenter des faits objectifs. On pourrait presque penser qu’ils sont plus préoccupés par la création d’une certaine image du climat que par la réalité scientifique.