L’OPEC secoue le monde du pétrole – les médias dominants évincés

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L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEC) a déclenché un séisme dans le monde du journalisme, excluant plusieurs poids lourds médiatiques de sa réunion clé à Vienne. Une initiative audacieuse menée par le ministre de l’Énergie saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman, et motivée par une perception croissante de la déformation des faits par les médias dominants.

L’OPEC a refusé l’entrée de ses quartiers généraux à Vienne aux journalistes de Reuters, Bloomberg News et The Wall Street Journal. Une première dans l’histoire de l’OPEC, organisation traditionnellement ouverte à la presse lors de ses réunions. Cette décision intervient à un moment crucial où le monde lutte contre l’inflation, et où la vérité des informations est plus importante que jamais.

La raison de cette exclusion ? Les médias concernés sont accusés d’avoir dépeint de manière erronée et injuste les efforts de l’OPEC et de son groupe élargi, l’OPEC+, dans leur tentative de stabiliser les prix du pétrole en cette période de crise énergétique. Le prince Abdulaziz, sous pression pour augmenter le prix du pétrole, est le principal instigateur de cette décision radicale.

Cependant, l’interdiction de ces groupes médiatiques ne signifie pas une absence de couverture journalistique. D’autres médias, dont le Financial Times et plusieurs publications spécialisées, ont reçu des invitations. Les organisations médiatiques exclues sont également attendues à Vienne, se tenant prêtes à recueillir les moindres déclarations susceptibles d’influer sur les marchés mondiaux.

Ce virage dans la gestion des médias par l’OPEC peut sembler sévère, mais il reflète une volonté de reprendre le contrôle de leur propre narration, trop souvent déformée par des médias dominants. Face à une incertitude économique mondiale, l’OPEC semble vouloir créer un espace pour une couverture plus précise et nuancée de ses activités.

Le Brent se négocie actuellement à environ 73 dollars le baril, soit une baisse de 10% depuis les dernières réductions de production. Les yeux du monde seront donc tournés vers Vienne ce week-end, pour voir si le prince Abdulaziz et l’OPEC peuvent inverser cette tendance.

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