Selon Maarten Daman, un officiel de la protection des données à la BCE, l’euro numérique sera “l’option de paiement électronique la plus privée”. On se demande bien comment ils comptent réaliser cet exploit, sachant que la BCE devra tout de même collecter certaines données pour se conformer aux réglementations anti-blanchiment. Mais ne vous inquiétez pas, ils nous assurent qu’ils n’ont “rien à cacher” …
La BCE nous promet également que grâce à la pseudonymisation, il sera impossible de lier directement les transactions à des individus spécifiques. Sauf que certaines informations devront tout de même être partagées avec les autorités. Mais rassurez-vous, la BCE affirme qu’elle n’aura ni la possibilité technique, ni l’autorisation légale, ni même l’incitation commerciale de traquer nos paiements. On respire ! (…)
Malgré toutes ces belles paroles, certains sceptiques persistent à croire que les gouvernements pourraient avoir une porte dérobée pour accéder à nos données. Mais voyons, un peu de confiance ! La BCE sera supervisée par le Contrôleur européen de la protection des données et la Cour de justice de l’Union européenne veillera au grain. Que demander de plus ?
Pourtant, l’histoire nous a maintes fois démontré comment les États ont utilisé les nouvelles technologies contre les citoyens. Mais cette fois-ci, c’est différent, promis juré ! Faisons aveuglément confiance à la BCE, après tout, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
Alors, prêts à sauter le pas vers cet avenir radieux ? smiley clin d’oeil.