Dans un monde où la richesse est de plus en plus concentrée entre les mains de quelques-uns, la France ne fait pas exception. Les 500 plus grandes fortunes de France cumulent 1.170 milliards d’euros en 2023, soit 45% du PIB du pays. Un chiffre qui donne le vertige et qui, malheureusement, ne cesse de croître.
Bernard Arnault, le roi du luxe, trône en tête de ce palmarès avec un patrimoine professionnel de plus de 200 milliards d’euros. Il est suivi de près par Françoise Bettencourt Meyers, héritière de l’empire L’Oréal, avec 86,7 milliards de dollars. François Pinault, Alain Wertheimer et Gérard Wertheimer complètent le top 5, avec des fortunes respectives de 36,4 milliards, 31,7 milliards et 31,7 milliards de dollars.
Le luxe, secteur phare de l’économie française, est le principal moteur de cette accumulation de richesses. Les familles Hermès, Wertheimer (Chanel) et Bettencourt Meyers (L’Oréal) voient leur patrimoine croître de manière exceptionnelle, accaparant la quasi-totalité de la hausse totale des 500 premières fortunes de France.
Mais pendant que ces géants du luxe voient leur fortune s’envoler, qu’en est-il du reste de la population ? Le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser, et la pandémie de Covid-19 n’a fait qu’exacerber cette tendance. Le “Fortune minimale d’insertion dans le classement” s’élève de manière régulière chaque année, passant de 200 à 235 millions d’euros. Un chiffre qui donne le tournis et qui illustre parfaitement l’inégalité croissante en France.
Alors, pendant que Bernard Arnault et ses comparses se réjouissent de leur fortune croissante, n’oublions pas que cette richesse est construite sur le dos des travailleurs français. Le luxe peut briller, mais il ne doit pas nous aveugler face à la réalité de l’inégalité en France.