Les BRICS, tels des chevaliers de l’économie en quête de pouvoir, se sont rassemblés pour défier l’ordre établi et prouver qu’ils n’ont rien à envier aux grandes puissances occidentales. Et maintenant, ils font des émules ! Il semble que 19 pays supplémentaires se pressent pour rejoindre ce groupe prestigieux, sous la houlette de la Chine. Bien sûr, on ne peut que saluer l’enthousiasme de ces pays à vouloir participer à cette belle aventure économique et politique, sous l’égide de Pékin.
La Chine, en effet, avait lancé le débat sur l’expansion des BRICS l’année dernière, lorsqu’elle présidait le groupe. On peut dire que Pékin a bien compris comment étendre ses tentacules diplomatiques pour contrer l’influence des pays développés au sein des Nations unies.
Les 19 pays qui souhaitent rejoindre les BRICS sont évidemment animés par l’espoir d’un avenir radieux, où les opportunités économiques et les alliances politiques leur permettront de sortir de l’ombre des grandes puissances et de briller de mille feux sur la scène internationale. Ou peut-être espèrent-ils simplement profiter du gâteau économique que les BRICS ne cessent de faire grossir à coup de croissance et d’investissements. Qui pourrait les blâmer ?
N’oublions pas que l’expansion des BRICS pourrait permettre à ces nouveaux membres d’apporter leur propre contribution au monde, en offrant de nouvelles perspectives et en se frayant un chemin dans le concert des nations.