Un nouveau prétendant fait son apparition, promettant de ralentir l’avancée de la maladie d’Alzheimer. Leqembi, c’est son nom, a été approuvé par la FDA pour les personnes présentant un déficit cognitif léger ou un Alzheimer précoce. Mais ne nous emballons pas trop vite.
Leqembi, produit par Eisai et Biogen, a reçu une approbation accélérée en janvier sur la base de preuves qu’il élimine les accumulations de plaques amyloïdes. Mais attention, ce n’est pas une panacée. Leqembi n’améliore pas la mémoire des patients ni leurs capacités cognitives. Il ne stoppe pas non plus la maladie. Alors, quel est l’intérêt ?
Selon une étude, Leqembi a ralenti le déclin de 27% sur 18 mois par rapport à un placebo. Cependant, le traitement comporte de graves risques de gonflement du cerveau et de saignements. Trois patients qui ont participé à l’étude d’Eisai sont décédés. Les symptômes liés à l’infusion comprennent la fièvre et des symptômes pseudo-grippaux (frissons, douleurs généralisées, sensation de tremblement et douleurs articulaires), des nausées, des vomissements. D’autres effets secondaires incluent des nausées, des vomissements et des changements de tension artérielle.
Leqembi est le premier médicament qui a montré un ralentissement de la progression de la maladie d’Alzheimer. Mais à quel prix ? Le prix exorbitant du Leqembi et les intentions douteuses des entreprises pharmaceutiques suscitent de sérieuses interrogations éthiques. Est-ce que cela vaut la peine de dépenser des ressources pour un médicament qui pourrait ne pas apporter de bénéfices significatifs ?
La FDA a approuvé Leqembi pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. C’est le deuxième d’une nouvelle catégorie de médicaments approuvés. Mais est-ce une avancée réelle ou simplement une autre façon pour les grandes entreprises pharmaceutiques de faire du profit ?
malgré les promesses de ralentissement de la progression de la maladie d’Alzheimer, Leqembi est loin d’être la solution miracle que certains voudraient nous faire croire. Les effets secondaires graves, y compris le risque de gonflement du cerveau et de saignements, ainsi que les décès survenus lors des essais, soulignent la nécessité d’une approche prudente. Il est crucial de ne pas se laisser berner par les promesses de guérison qui ne sont que de faux espoirs face à une maladie aussi dévastatrice.