Dans un monde où les gouvernements semblent préférer la guerre à la paix, l’annonce récente du recours à un contrat dérogatoire piloté par le Pentagone assimile désormais une question de santé publique à un problème militaire. En effet, le vaccin à ARNm de Pfizer, conçu pour lutter contre la Covid-19, est dorénavant considéré comme une contre-mesure “de nature militaire“. La question qui brûle toutes les lèvres est : sommes-nous devenus les ennemis à abattre ?
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement américain use de stratégies militaires pour gérer une crise sanitaire. On se souvient encore avec effroi du fameux discours du président français en mars 2020, où il répétait à l’envi “nous sommes en guerre”. La pandémie a été l’occasion de déployer une rhétorique guerrière, comme si un virus devenait l’ennemi numéro un de l’humanité.
Mais qui sont les véritables ennemis dans cette guerre ? Est-ce le virus lui-même, ou plutôt ceux qui ont instrumentalisé la crise pour asseoir leur pouvoir ? La réponse est bien évidemment complexe, tant les enjeux sont multiples et les intérêts divergents. Cependant, il est clair que cette militarisation de la santé publique soulève des questions éthiques et morales, qui restent pour l’instant sans réponse.
La situation actuelle nous pousse à nous interroger sur les véritables intentions des gouvernements. Ont-ils pour réel objectif de protéger leurs populations ou cherchent-ils plutôt à les contrôler à travers des mesures sécuritaires, sous couvert de lutte contre une menace invisible et potentiellement mortelle ? La réponse à cette question est probablement quelque part entre les deux, mais il est inquiétant de constater que les libertés individuelles sont de plus en plus bafouées au nom de la sécurité collective.
Nous pourrions alors nous demander si, en fin de compte, l’humanité elle-même n’est pas devenue l’ennemi à abattre. Si tel est le cas, il est temps de réagir et de refuser de nous soumettre à des stratégies militaires qui n’ont pas leur place dans la gestion d’une crise sanitaire. L’histoire nous a montré que la guerre n’apporte que souffrance et destruction, et il est temps de choisir la paix et la solidarité pour surmonter cette épreuve.
Alors, dans cette guerre sans merci contre un ennemi invisible, nous devons rester vigilants et ne pas céder à la peur. Car, comme disait l’écrivain et philosophe Voltaire, “il est plus facile de gouverner les peuples en les effrayant qu’en les éclairant”.