Que ferions-nous sans les conseils avisés des grands patrons de Wall Street ? Jamie Dimon, PDG de JP Morgan et généreux donateur du Parti démocrate, a récemment suggéré que les gouvernements devraient saisir des terres privées pour construire des parcs éoliens et solaires afin d’atteindre les objectifs de neutralité carbone. Quelle idée brillante !
Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, M. Dimon a déclaré que les projets d’énergie verte devaient être accélérés, car le temps presse pour éviter les impacts les plus coûteux du changement climatique. Pourquoi ne pas simplement prendre les terres des gens pour y installer des éoliennes et des panneaux solaires ? Après tout, la fin justifie les moyens, n’est-ce pas ?
M. Dimon suggère même d’évoquer la notion d’expropriation, qui permet à un gouvernement ou à une agence d’État d’acquérir de force des biens privés pour un usage public, tout en indemnisant le propriétaire. Une proposition surprenante, surtout venant du PDG le plus ancien d’une banque de Wall Street. Mais, qui sommes-nous pour remettre en question l’expertise de ces grands esprits financiers ?
Cette idée pourrait cependant susciter la controverse, car certains États américains cherchent à limiter les ordres de saisie. Par exemple, en Iowa, les législateurs ont adopté une loi visant à protéger les propriétaires fonciers privés contre l’expropriation par des entreprises de transport de carbone. Mais, n’est-ce pas un petit sacrifice à faire pour sauver notre planète ?
Selon M. Dimon, la guerre en Ukraine redéfinit la façon dont les pays et les entreprises planifient leur sécurité énergétique. Alors, pourquoi ne pas suivre les conseils de ces visionnaires de la finance et laisser les gouvernements s’emparer des terres privées pour développer les énergies renouvelables ? Après tout, ils savent toujours ce qui est le mieux pour nous, n’est-ce pas ?
