Mise à jour: Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l’attaque aux drones sans précédent ayant visé Moscou à l’aube était une réplique à une frappe russe ayant visé le QG du renseignement militaire ukrainien.
Les réveils matinaux de Moscou n’ont jamais été aussi perturbants. Imaginez que vos doux rêves soient interrompus par le bruit terrifiant des drones à combustion interne, non pas des modèles minuscules, mais des monstres d’acier d’une envergure d’au moins 4 mètres. Ils sont les invités non désirés, coûtant chacun environ 200 000 dollars, qui ont choisi de s’abattre sur la ville, provoquant des dégats sérieux.
La paix de l’aube a été déchirée par l’invasion de ces machines volantes. Non contentes de se limiter à un champ de bataille traditionnel, elles ont ciblé des immeubles d’habitation au cœur de la ville. Un sombre présage de l’évolution de la guerre, incarnant à merveille le progrès technologique poussé à son paroxysme. Un acte de désarroi, manifestement, dont le bilan est encore incertain.
Rappelons que ces drones sont dotés d’une portée de 400 à 1000 kilomètres. Une véritable prouesse technologique devenue cauchemar urbain.
S’agit-il d’une démonstration de force ou d’un acte désespéré ? Les motivations restent floues, mais les conséquences, elles, sont bien réelles.