L’ombre de la destitution plane sur le président américain Joe Biden.
Kevin McCarthy, le leader républicain à la Chambre des représentants, se frotte les mains. Selon lui, un procès en destitution est plus que probable. Pourquoi ? Des enquêtes sur des transactions financières douteuses.
McCarthy, dans un élan de transparence, a partagé ses pensées sur Twitter. Selon lui, si les preuves s’accumulent et atteignent le seuil d’une enquête de destitution, les républicains agiront. Les enquêtes quotidiennes révèlent de nouvelles informations sur les sociétés écran de la famille Biden et les manigances avec le ministère de la Justice.
McCarthy a déjà exprimé des sentiments similaires lors d’une interview sur Fox News. “Je pense que nous irons jusqu’au bout”, a-t-il déclaré. “Et cela conduira à des enquêtes de destitution, comme le prévoit notre Constitution – nous devons obtenir des réponses à ces questions.”
Il est intéressant de noter que McCarthy n’avait pas été aussi explicite auparavant. Ses déclarations, en pleine campagne électorale aux États-Unis, sont perçues par certains comme une tentative de rassembler les forces de son parti.
Un procès en destitution pourrait être lancé avec la majorité des républicains à la Chambre des représentants – après diverses enquêtes et l’identification de certains chefs d’accusation. Il faudrait au moins 218 voix dans la chambre. Les républicains y ont une majorité de 222 des 435 voix. Cependant, la décision finale de la destitution revient au Sénat, où les démocrates de Biden ont une majorité étroite.
La perspective d’une destitution de Biden soulève des questions sur la stabilité politique aux États-Unis et sur l’avenir du pays. McCarthy, quant à lui, semble prêt à saisir cette opportunité pour renforcer sa position et celle de son parti. À raison.
