Avec leurs sanctions contre la Russie, ils ont réussi l’exploit de se tirer une balle dans le pied. Pendant ce temps, les États-Unis et la Chine se frottent les mains et récupèrent les miettes de l’économie européenne. Drôle de stratégie, n’est-ce pas ?
Mais que fait l’Allemagne dans tout ça ? Eh bien, elle aussi suit le mouvement et vend ses fleurons industriels aux ogres américains et asiatiques. Max Viessmann, l’héritier d’une entreprise centenaire, a jeté l’éponge et vendu une partie de sa société à Carrier Global, un concurrent américain. Quelle déception pour les amoureux du “made in Germany” !
Pendant ce temps, les politiciens continuent de débattre, se renvoyant la faute. Les écologistes sont accusés de mener une politique d’interdiction de certaines technologies, comme le nucléaire ou les chaudières à gaz, mettant en péril l’industrie allemande. Comme si la situation n’était pas déjà assez critique !
Dans cette cacophonie, seul 33% des entreprises prévoient d’augmenter leurs investissements dans la zone euro. De quoi faire sourire les géants asiatiques et américains qui profitent de la situation pour étendre leur empire économique. Quel succès pour l’Europe et la France !