La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande d’obliger les soignants à se vacciner contre la rougeole pour tous les soignants. Une décision qui, à première vue, semble logique et bien intentionnée. Cependant, si l’on creuse un peu plus, on découvre un tableau bien plus complexe et, oserais-je dire, effrayant.
Il faut noter que la France a déjà traversé une période similaire avec la vaccination obligatoire contre le Covid-19 pour les professionnels de santé. Une décision qui a suscité de nombreuses controverses et a finalement été assouplie. La HAS a déclaré que la vaccination n’était plus obligatoire, mais fortement recommandée. Devant la catastrophe qu’a été cette vaccination avec sa cohorte d’effets secondaires extremes, ils ont changé leur fusil d’épaule.
Et maintenant, nous voilà de nouveau dans la même situation avec la rougeole. La HAS préconise de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole pour tous les soignants. Une décision qui semble être prise sans tenir compte des leçons tirées de l’expérience précédente. On peut se demander si la HAS a une mémoire de poisson rouge ou si elle aime simplement jouer à la roulette russe avec les politiques de santé publique.
Il est également important de mentionner que la HAS a basé sa décision sur les critères de mise en œuvre d’une obligation vaccinale pour les professionnels, qui avaient été proposés par le Haut Conseil de la Santé Publique en 2016. Il semble que la HAS ait décidé de suivre ces critères à la lettre, sans tenir compte du contexte actuel ou des leçons tirées de l’expérience précédente.
La décision de la HAS est une autre illustration de l’approche désordonnée et incohérente de la France en matière de politiques de santé publique. Il semble que la HAS soit plus intéressée par le fait de cocher des cases et de suivre des critères arbitraires que par le fait de prendre des décisions éclairées et réfléchies. Cherche t ils à dégoûter les soignants et les faire fuire ces professions ?