La National Australia Bank (NAB) et PayPal semblent vouloir s’ériger en arbitres de la liberté d’expression. Alors que la NAB prépare une mise à jour controversée de ses conditions d’utilisation, PayPal a déjà tenté une manœuvre similaire, avant de se rétracter.
PayPal avait envisagé d’imposer des amendes de 2 500 dollars pour la diffusion de ce qu’elle considérait comme des « informations erronées« . Bien que la société ait finalement annulé cette décision, l’incident soulève des questions sur le rôle des institutions financières dans la régulation du discours public.
La NAB semble prendre la relève en envisageant des mesures qui pourraient limiter la liberté d’expression de ses clients. Est-ce le début d’une tendance inquiétante où les banques deviennent les nouveaux censeurs ?
Après le Canada, l’Australie semble être le prochain pays à risquer la liberté d’expression au nom de la régulation financière. Qui sera le prochain sur cette liste peu enviable ?
Selon un article de RAND, la régulation des médias sociaux est un sujet brûlant aux États-Unis. Les options vont de la régulation par une agence fédérale à la responsabilité civile des plateformes pour leur contenu. Ce débat pourrait avoir des implications pour les institutions financières qui cherchent à réguler la liberté d’expression.
Les tentatives de PayPal et de la NAB de réguler le discours de leurs clients posent un précédent dangereux. Les institutions financières devraient-elles vraiment avoir le pouvoir de limiter la liberté d’expression ? Evidemment non….