MAJ du 01/10/23: Six personnes ont été infectées par le virus Nipah dans un district, avec deux décès, dont celui du “patient zéro”, père d’un enfant survivant de 9 ans. Des vidéos sur les réseaux sociaux ont suscité l’alarme, présentant ce virus comme plus mortel que le COVID-19. Néanmoins, suite à des mesures préventives strictes prises par le gouvernement du Kerala, aucune nouvelle contamination n’a été enregistrée depuis le 16 septembre, et les restrictions ont été levées.
Le virus Nipah, qui a déjà semé la terreur en Malaisie en 1999, refait surface en Inde. Mais cette fois-ci, l’histoire semble avoir un air de déjà-vu. En 2018, une simulation nommée “Clade X” a été réalisée par Johns Hopkins. Le scénario ? Une secte élitiste modifie le virus en laboratoire pour créer une pandémie hybride Nipah/influenza dans le but de “réduire la surpopulation mondiale”. Et voilà que le Kerala, en Inde, est touché par une épidémie de Nipah, avec déjà deux morts à son actif.
Les chauves-souris, ces créatures de la nuit souvent pointées du doigt pour diverses épidémies, sont de nouveau suspectées. Le Kerala, avec sa riche biodiversité de chauves-souris, a déjà découvert en 2018 que certaines d’entre elles étaient porteuses du virus. Mais la grande question demeure: comment le virus a-t-il été transmis à l’homme cette fois-ci ?
Le scénario de “Clade X” évoquait également la possibilité que certains États envisagent d’annuler le vote en présentiel. Une coïncidence troublante, surtout à l’approche des élections américaines de 2024. Serait-ce un avant-goût de ce qui nous attend ?
Le Kerala a déjà mis en place 43 zones de confinement, surveillant de près toute personne présentant de la fièvre. Plus de 950 personnes ayant été en contact avec les victimes sont également sous surveillance. Et bien que le port du masque ne soit pas nécessairement efficace contre le Nipah, les autorités ont tout de même conseillé au public de le porter.
Il n’y a ni vaccin ni remède pour le Nipah. Les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe : fièvre, nausées et maux de tête sévères. Certains patients présentent des problèmes respiratoires. Plus tard, ils peuvent ressentir de la désorientation, des vertiges et de la confusion. En l’espace d’un à deux jours, les patients peuvent tomber dans le coma et mourir. Le traitement se limite aux soins de soutien. Et le mystère demeure: comment le patient Ali a-t-il contracté le Nipah en premier lieu ? …
- NPR: Another Nipah outbreak in India
- Clade X: Simulation de pandémie par Johns Hopkins
- hindustantimes