Aux États-Unis comme en Europe, on déverse des milliards de dollars et d’euros en subventions pour développer l’éolien et le solaire. Le résultat ? Une facture salée pour les contribuables et les consommateurs, et des promesses qui peinent à se concrétiser.
Un marché faussé par les subventions massives
Grâce à la générosité sans limite des pouvoirs publics, le marché des énergies renouvelables est complètement dénaturé. Aux États-Unis, entre les lois sur les portefeuilles d’énergies renouvelables au niveau des États et les subventions fédérales, une ferme éolienne ou solaire est subventionnée à hauteur de 66%. En Europe, c’est la même chanson : tarifs d’achat garantis, crédits d’impôt, prêts bonifiés… Les producteurs d’électricité « verte » n’ont même plus besoin de se soucier de la rentabilité.
Résultat : l’éolien et le solaire coûtent environ cinq fois plus cher par mégawattheure que le gaz naturel ou le nucléaire. Mais qu’importe, puisque ce sont les contribuables et les consommateurs qui trinquent ! Les factures d’électricité s’envolent, mais c’est pour la bonne cause, paraît-il.
Des objectifs irréalistes et des coûts cachés
L’UE s’est fixé l’objectif de porter la part des renouvelables à 32% de sa consommation d’énergie d’ici 2030. Les États-Unis, eux, ont déjà gaspillé 1 500 milliards de dollars dans l’éolien et le solaire, pour à peine plus de 10% de leur électricité provenant de ces sources. Des ambitions démesurées qui se heurtent à la réalité physique et économique.
Car plus on augmente la part des renouvelables intermittentes, plus leur intégration au réseau devient coûteuse et problématique. Il faut construire de nouvelles lignes à haute tension, installer des batteries géantes pour stocker l’électricité, maintenir des centrales thermiques en backup… Bref, la facture s’allonge encore et toujours.
Des justifications bancales
Pourquoi dilapider ainsi l’argent public ? Les arguments avancés ne tiennent pas la route :
- Réduire les émissions de CO2 ? L’Europe ne représente que 8% des émissions mondiales. Même en se ruinant en renouvelables, son impact sera négligeable. Quant aux États-Unis, le vrai problème est en Asie.
- Sortir des énergies fossiles ? Elles resteront indispensables pendant des décennies pour assurer la stabilité du réseau.
- Sortir du nucléaire ? C’est la seule énergie pilotable et décarbonée capable de répondre à nos besoins. Plusieurs pays européens l’ont bien compris et misent dessus.
Alors, quand l’Occident se réveillera-t-il de son rêve éveillé ? Probablement quand les citoyens en auront assez de voir leurs factures s’envoler pour enrichir quelques grands groupes bien en cour à Washington et à Bruxelles. D’ici là, continuons à subventionner à tout-va une filière qui ne tient pas ses promesses, au mépris du réalisme économique et écologique. L’important, c’est d’avoir l’air vertueux !
Milliards Gaspillés, Promesses Non Tenues : Le Fiasco Des Énergies Renouvelables
— mostraak.com (@mostraak) August 23, 2024
Aux États-Unis comme en Europe, on déverse des milliards de dollars et d’euros en subventions pour développer l’éolien et le solaire. Le résultat ? Une facture salée pour les contribuables et les… pic.twitter.com/3O34dFNNPV