Voici donc la dernière lubie en date de nos contemporains obsédés par la quête de l’éternelle jeunesse. Préparez-vous à plonger dans les méandres de cette nouvelle panacée, censée nous faire vivre jusqu’à 150 ans…
Le NAD+, Kézako ?
Commençons par le B.A.-BA, le NAD+, ou nicotinamide adénine dinucléotide pour les intimes, est une molécule présente dans toutes nos cellules. Son rôle ? Rien de moins que de participer à la production d’énergie, à la réparation de l’ADN et à la régulation de notre métabolisme.
Mais voilà, comme toute bonne chose dans ce bas monde, le NAD+ a la fâcheuse tendance à décliner avec l’âge. Et c’est là que nos brillants scientifiques entrent en scène, brandissant fièrement leurs éprouvettes remplies de la précieuse substance. « Eurêka ! », s’écrient-ils en chœur, « nous avons trouvé la clé de la longévité ! ». On se croirait presque dans un mauvais remake de « L’Étrange Histoire de Benjamin Button ».
Les Promesses Mirobolantes du NAD+
Alors, que nous promet-on exactement avec ce fameux NAD+ ? Accrochez-vous bien, la liste est longue et alléchante :
- Une production d’énergie digne d’une centrale nucléaire miniature dans chacune de vos cellules.
- Des mitochondries en pleine forme, prêtes à courir un marathon cellulaire.
- Un ADN réparé comme par magie, effaçant les outrages du temps.
- Une réduction de l’inflammation, parce qu’apparemment, vieillir, c’est s’enflammer de l’intérieur.
Bref, le NAD+ serait la potion magique d’Astérix version 2.0, sans les effets secondaires fâcheux comme la baston généralisée avec les Romains.
Les Voies Royales pour Booster son NAD+
Mais comment donc s’abreuver à cette fontaine de jouvence moderne ? Rassurez-vous, nos chers industriels ont pensé à tout :
- Des suppléments oraux, pour ceux qui aiment avaler des pilules comme des bonbons.
- Des sprays nasaux, pour les nostalgiques de la cocaïne des années 80.
- Des patchs transdermiques, parce que rien ne dit « jeunesse éternelle » comme un pansement géant sur le bras.
- Des auto-injections, pour les plus courageux (ou les plus désespérés).
Et pour les bourgeois bohèmes en quête de sensations fortes, il y a même la thérapie par perfusion. Rien de tel qu’une petite intraveineuse de NAD+ entre deux séances de yoga pour se sentir revivre, voyons.
Les Précurseurs du NAD+ : NMN et NR, les Nouveaux Messies
Pour ceux qui trouvent que le NAD+ pur, c’est trop mainstream, voici les précurseurs : NMN et NR. Ces petites molécules sont comme les stagiaires du NAD+, prêtes à se transformer en la précieuse substance une fois dans notre corps.
Le NMN, c’est le surdoué de la classe, celui qui a besoin de moins d’étapes pour devenir NAD+. Le NR, c’est son cousin un peu moins brillant, mais tout aussi efficace (et souvent moins cher, ce qui ne gâche rien).
Les Effets Secondaires : Quand la Jeunesse Éternelle Tourne au Vinaigre
Bien sûr, comme toute bonne potion miracle qui se respecte, le NAD+ a ses petits inconvénients. Nausées, maux de tête, fatigue, chute de tension… Rien que du bonheur en perspective ! Mais après tout, qui a dit que la quête de l’immortalité serait une promenade de santé ?
Et n’oublions pas le petit détail qui fâche : des niveaux trop élevés de NAD+ pourraient être liés au cancer. Oups ! Comme quoi, même en matière de fontaine de jouvence, l’excès nuit en tout.
Alors, plutôt que de chercher l’élixir miracle, pourquoi ne pas investir dans ce qui a fait ses preuves ? Une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier, et un bon sens de l’humour face à l’inéluctable.
NAD+ : La Molécule Miracle qui Défie la Mort (ou Presque)
— mostraak.com (@mostraak) October 21, 2024
Voici donc la dernière lubie en date de nos contemporains obsédés par la quête de l’éternelle jeunesse. Préparez-vous à plonger dans les méandres de cette nouvelle panacée, censée nous faire vivre jusqu’à 150 ans…… pic.twitter.com/yJYpiPHYkE
https://www.drbrucehoffman.com/post/nad-benefits
https://www.nature.com/articles/s41580-020-00313-x
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9917998/
https://www.nature.com/articles/npjamd201617
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29883761/
https://link.springer.com/article/10.1007/s10522-022-09958-x